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Tous sur le végétarisme

 

Par définition le végétarien ne consomme aucune chair animale (viande, volailles, charcuterie, poissons, crustacés, coquillages), mais mange généralement des sous-produits animaux (œuf, lait, fromage).

*Aux yeux de bien des gens le végétarisme évoque la pauvreté, la maladie, ou une quelconque secte religieuse.                                                                                                                 *En vérité les mobiles pour devenir végétarien sont nombreux, très diversifiés et dépendent de la sensibilité de chacun. Cuvier le grand naturaliste disait : "l'anatomie comparée nous enseigne qu'en toute chose l'homme ressemble aux animaux frugivores et en rien aux carnivores". En effet, la denture, l'estomac et l'intestin de l'homme sont très différents de ceux des carnivores. L'intestin en particulier ne mesure que quatre à cinq fois la longueur du corps chez ces derniers, contre dix à douze fois chez l'homme. Ce parcours est trop long pour la viande qui a ainsi le temps de libérer ses toxines qui sont absorbées par la muqueuse intestinale avant de passer dans le sang. Ces déchets toxiques (urates, acide lactique, corps gras saturés, albumine) et les purines de la viande sont très difficiles à éliminer par le foie et les reins. Ce surcroît de travail fatigue et encrasse à la longue ces organes.                                                                                                                                      *Il est facile d'objecter à ces arguments que des milliers de gens mangent de la viande, ne semblant ressentir aucun dommage ! Le corps humain est capable de s'adapter, mais à quel prix ? L'addition est plus ou moins lourde selon le potentiel vital et l'état des organes de chacun.                                                                                                                                           *Et les protéines, alors ? : La question-clef est posée, celle qui angoisse les postulants au végétarisme. Il faudrait en terminer une bonne fois avec le préjugé tenace qui tend à confondre protéines et viande. Le règne végétal est tout aussi capable d'apporter, en qualité et en quantité, les protéines et acides aminés nécessaires à notre organisme. Du point de vue nutritionnel peu importe la source de la protéine, végétale ou animale, seule compte l'efficacité. Il faut noter qu'en moyenne, les consommateurs de viande absorbent le double de la ration protéinique recommandée ! Excès préjudiciable à la santé, qui entraine les maladies de pléthore : arthritisme, maladies cardio-vasculaires, certains cancers, obésité... A noter que la diététique officielle condamne l'excès de consommation de viande.                                        *Les arguments d'ordre moral : procurent des raisons supplémentaires d'être végétarien. "Nous ne devons jamais considérer un être vivant comme un moyen de satisfaire nos désirs" disait Kant. Comment accepter que la naissance, la vie et la mort d'un animal ne trouvent de justification que dans le plaisir de la table, pour flatter notre palais ? Les éleveurs industriels considèrent les animaux comme de la marchandise, se révélant imperméables à la souffrance animale. Pourtant, peut-on rester insensible devant des veaux attachés à vie dans l'obscurité, dans des boxes exigus, où il leur est impossible de se retourner et de se coucher, d'où ils ne sortiront que pour être menés à l'abattoir ? Les exemples ne manquent pas, tous plus révoltants les uns que les autres : batteries de poules pondeuses, élevages intensifs de porcs, poulets, gavage des oies et canards... L'élevage industriel ne se pratique pas au pré ! Aviez-vous remarqué que dans nos campagnes les prairies disparaissaient au profit des champs et que les animaux en liberté s'y faisaient de plus en plus rares ?                                        *La triste existence des animaux dits "de consommation" se termine à l'abattoir, une mort pas toujours aussi "propre" qu'on voudrait nous le faire croire ! Pourtant le meurtre et la souffrance animale inspirent à la plupart d'entre nous une profonde répulsion. Et il est évident que si les gens étaient obligés de tuer eux-mêmes les animaux dont ils se nourrissent, beaucoup ne consentiraient plus à manger de viande.                                                                 *La pratique du meurtre alimentaire entraîne la brutalité dans les moeurs, alors que le respect de la vie animale est probablement un des tremplins d'une spiritualité élevée. Ceux qui restent insensibles devant la souffrance animale seront-ils touchés par la misère   humaine ?

*Pour être solidaire : La solidarité envers les peuples du Tiers-Monde constitue un aspect déterminant pour certains végétariens. En effet, la production de viande gaspille les céréales. Un animal qui consomme sept calories végétales (céréales) n'en restitue qu'une seule sous forme animale (viande). Chacun peut mesurer le gâchis engendré par ce type de consommation indirecte des céréales. Il faut bien avoir à l'esprit que plus du tiers des céréales produites dans le monde sert à nourir le bétail des pays riches et que les pays du Tiers-Monde fournissent de plus en plus de calories et de protéines pour l'alimentation animale (manioc, soja, arachides...). Ce qui est vraiment paradoxal lorsque l'on sait que la famine sévit dans ces pays ! A titre d'exemple, au plus fort de la sécheresse, le Sahel a exporté plus de protéines qu'il n'en a reçu au titre de l'aide alimentaire ! Changer notre manière de produire et de consommer les protéines est un acte solidaire vis à vis des peuples les plus démunis !                                                                                                                                             *Pour l'Environnement :
L'eau - Quand on consomme un steak, on "dépense" en moyenne 60 fois plus d'eau que si l'on mange une galette de blé, riz, ou soja ; car il faut 100 000 litres d'eau pour produire 1 kg de viande de boeuf, alors que 1 000 à 2000 litres suffisent pour produire 1 kg de blé, riz ou soja. (source : Sciences & Vie - avril 1997). A cela s'ajoute la pollution des nappes phréatiques et des rivières par les lisiers.
La terre - Le gaspillage de terres agricoles - pour nourrir une personne pendant 1 an, il faut :           • uniquement par des protéines animales : 2 ha de terre
             â€¢ uniquement par des protéines végétales : 0,16 ha de terre.                                                                 Voilà de bonnes raisons d'être végétarien !

Gourmet végétarien : mode d'emploi                                                                                 *D'abord, se faire plaisir ! L'alimentation végétarienne est savoureuse et très variée parce qu'on y utilise une palette de végétaux importante. Elle est riche en parfums, en saveurs et couleurs ; d'ailleurs les épices et aromates sont des végétaux. Il existe une multitude d'ingrédients consommés par les végétariens : les fruits frais, mais aussi les fruits secs, les légumes frais et les légumineuses ( plus de 70 sortes en tout ! ), les céréales complètes (riz, blé bien-sûr, mais aussi millet, sarrasin, quinoa), les Å“ufs de poules élevées en liberté ou Bio, le lait et les produits laitiers, les produits à base de soja, les algues. Avec un esprit de découverte, vous allez vous régaler et vous surprendre !                                                 *Faites confiance à votre goût ! Le seul secret d'une bonne alimentation est de manger varié (en piochant dans la liste détaillée par saison), de faire la part belle aux fruits frais et aux crudités, et de consommer des produits de qualité (issus de culture biologique c'est encore mieux), complets et le moins trafiqués possible.

Relax !

*Nous avons une longue expérience de l'alimentation ovo-lacto-végétarienne, sans faire de calculs d'apothicaires et sans carence au bout de 10, 20 ou 50 ans et depuis l'enfance pour beaucoup.                                                                                                                               *Il est probable que si on avait posé la question ne serait-ce que 10 ans plus tôt aux végétariens "avertis" de l'époque, ils vous auraient alors parlé des 20 acides aminés composant les protéines, des 8 parmi ces 20 qualifiés d'"essentiels", et devant se trouver en proportion harmonieuse entre eux pour obtenir un "rendement" maximum dans la fabrication des protéines, de la règle de la "complémentation" (association au cours d'un même repas de céréales et de légumineuses) pour se prémunir contre tout risque de "carence" en protéines.                                                                                                                   *Tout cela n'est certainement pas faux, mais on considère désormais que la complémentation n'a pas besoin d'être aussi rigoureuse pour être efficace, qu'il n'est plus nécessaire qu'elle soit réalisée au cours d'un même repas, et l'on peut même dire qu'elle est quasiment tombée en désuétude.
On considère désormais que l'essentiel est de manger varié, et que sous ces conditions les risques de carences en protéines sont pratiquement inexistants. Quasiment tous les aliments végétaux contiennent des protéines.
Il est désormais reconnu qu'un repas (même végétarien) occidental moyen apporte suffisamment de protéines sans qu'il soit besoin de se préoccuper des "quantités", d'autant plus que, ces dernières années, les quantités optimum ont été revues à la baisse (elles sont désormais de 45 g/jour pour une femme et de 55 g/jour pour un homme)                                 *"La couverture des besoins nutritionnels de l'enfant qui suit un régime ovo-lacto-végétarien ou lacto-végétarien ne pose aucun problème particulier. De tels régimes sont très équilibrés, et les enfants qui s'y adonnent se portent aussi bien que ceux qui adoptent un régime mixte", nous dit le Docteur Jacqueline André. Gardons à l'esprit que la présence de viande dans l'alimentation n'a jamais été garante d'un bon équilibre. Il suffit pour en être persuadé de regarder autour de soi. Sachez que les protéines sont présentes dans de nombreux végétaux : céréales, légumes et légumineuses, fruits secs, ainsi que dans les oeufs et produits laitiers. Si vous abandonnez la viande il vous sera donc facile de trouver d'autres sources de protéines !                                                                                                             *Quant au fer, on le trouve dans la plupart des aliments et il sera mieux assimilé en présence de vitamine C, donc si l'on boit un jus d'orange, de citron ou de pomme ou si l'on consomme du persil chaque jour.
Le problème des carences (en fer, en vitamines etc) est un faux problème (mis à part peut-être celui de la vitamine B12 pour les végétaliens, mais il est facile de s'en prémunir) si l'on prend soin de manger varié.
Si vous consommez des produits laitiers, préférez des produits laitiers maigres ou demi-gras pour une bonne prévention de l'athéromatose et du cancer. De nombreux livres de cuisine végétarienne existent afin de vous familiariser avec de nouvelles recettes ou encore vous faire redécouvrir des recettes traditionnelles mises au parfum végétarien.                           *Vous pourrez approfondir le sujet avec une littérature de plus en plus abondante, réalisée par des nutritionnistes.                                                                                                         * Si vous mangez des oeufs, évitez absolument les oeufs de batterie et préférez les oeufs bio, pas uniquement pour votre santé mais également pour le bien-être des poules.

Le Fromage

La fabrication du fromage nécessite l'utilisation d'un coagulant qui sert à cailler le lait.

Deux agents de coagulation sont couramment utilisés dans l'industrie laitière :

la présure d'origine animale

la présure d'origine microbienne

extraite de la caillette (estomac) de veau

coagulant microbien enzymique

Ne convient pas aux végétariens

Convient aux végétariens

La présure animale n'est pourtant utilisée dans le fromage qu'en quantité infime (environ 0,02 % du lait mis en oeuvre).                                                                                            Attention ! La présure animale est imposée par la réglementation en vigueur pour :

  • les fromages sous appellation d'origine (AOC),
  • les fromages sous label rouge.

Nota : les fromages Casher ne contiennent pas de présure d'origine animale.                           En raison du manque de certification des réponses de certains fabricants et du changement possible et sans préavis dans leurs procédés de fabrication, nous avons préféré - par honnêteté envers les consommateurs végétariens - retirer la liste des fromages censés être obtenus sans présure animale.      Selon la législation Française le terme présure est réservé aux seules enzymes extraites des caillettes de jeunes bovidés ; les produits issus d'autres sources ne peuvent prétendre à l'appellation présure; c'est notamment le cas des enzymes fongiques issues de fermentation. Dans le cas de ces enzymes, on parle de coagulants ;

 Quels nutriments ? Où les trouver ?

*Pour ceux qui envisagent d'être végétariens ou pour les nouveaux-venus au végétarisme, les points les plus obscurs sont : quels aliments contiennent quels nutriments ? Et quels nutriments, précisément, sont nécessaires ? Nourrir des enfants végétariens difficiles (ou des adultes pour cette même raison) peut aussi poser des problèmes, mais heureusement il y a beaucoup de sources différentes pour chaque nutriment. Ainsi, on peut toujours trouver des alternatives.                                                                                                              *Il n'est pas nécessaire d'absorber quotidiennement certaines vitamines ensemble, bien que si vous consommez en moyenne deux ou trois repas par jour, cela est probablement inévitable. Ce sont les vitamines liposolubles, que le corps peut stocker, incluant les vitamines A, D , E et K. Les vitamines hydrosolubles, comprenant les vitamines C et du groupe B, ne sont pas stockées aussi facilement et un apport quotidien est essentiel. Les vitamines solubles sont aussi plus susceptibles d'être détruites pendant la cuisson. Afin d'obtenir le maximum nutritionnel des fruits et légumes, la cuisson à la vapeur douce est préférable à la cuisson par ébullition. Consommer des fruits frais ou des crudités est une autre excellente alternative, de même que choisir des aliments frais au lieu des aliments préparés ou des conserves.                                                                                                             *Les besoins en énergie et nutriments pour une santé optimale varient selon les individus. Le guide, appelé RNI (Reference Nutrient Intake) estime la quantité la plus importante recommandée pour chaque nutriment nécessaire. Le RNI est donné à son maximum pour tenir compte du régime des personnes ayant des besoins nutritionnels importants. Les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et allaitantes, font partie de cette catégorie. Si l'appétit n'est pas en augmentation pendant ces états, alors des aliments riches en nutriments spécifiques devraient être consommés en quantités concentrées pour assurer l'absorption des nutriments essentiels.                                                                             *Toutefois, se soucier des besoins nutritionnels journaliers précis est quelque peu irréaliste. Un régime sain, varié, spécialement pauvre en graisse, mais riche en fibres et aliments complets garantit non seulement que nous recevions un bon assortiment de nutriments, mais réduit également le risque de développer de l'hypertension, des maladies cardiaques, le cancer de l'intestin et des diabètes. Notre corps a aussi une façon unique de nous faire savoir si notre alimentation est inadéquate : perte/gain de poids, fatigue, problèmes de peau, etc. Il est donc très important d'écouter ce que notre corps essaie de nous dire.

 

Nutriments     Bonnes sources     Essentiel pour

Vitamine A  Fruits et légumes jaunes, carottes, poivrons, tous les produits laitiers, incluant la margarine, les légumes à feuilles vertes, les abricots secs. Vision nocturne, peau saine, croissance des os.

Vitamine B1 (Thiamine) Produits supplémentés, ex: céréales petit déjeuner, levure diététique, légumineuses, noisettes, ainsi que riz, pâtes, et pain complets. Métabolisme des hydrates de carbone en énergie.

Vitamine B2 (Riboflavine) Levure diététique, oeufs, lait, champignons, produits supplémentés. Aide à la transformation des graisses, des hydrates de carbone et des protéines en énergie.

Vitamine B3 (Niacine) Levure diététique, arachides, riz brun, pâtes et pain complets, produits supplémentés. Production d'énergie, peau saine et système nerveux.

Vitamine B6 Céréales du petit déjeuner, pommes de terre, noisettes, légumineuses, avocats. Aide à la transformation des protéines en énergie.

Vitamine B12 Levure diététique, produits laitiers, produits supplémentés.Formation des globules rouges, croissance et système nerveux.

Vitamine C Kiwi, citron, orange, cassis, la plupart des légumes verts, persil, poivron, brocoli, choux, betteraves, cresson, épinard, fenouil. Santé des os, dents et gencives, peau ; croissance, cicatrisation et production d'énergie ; résistance à l'infection.

Vitamine D Soleil sur la peau, oeufs, margarine, fromage, produits supplémentés. Santé des os et des dents et pour l'assimilation du calcium.

Vitamine E Avocat, huiles végétales, olives, noisettes, graines de céréales, margarine, tahin (purée de sésame blanc), légumes à feuilles vert foncé. Agit comme antioxydant.

Acide Folique (groupe B) Pain avec diverses graines entières, haricots en grain s, levure diététique, légumes à feuilles vertes, produits supplémentés. Production des globules rouges et synthèse de l'ADN, important pendant la grossesse.

Fer Pain complet, pâtes, légumineuses (particulièrement lentilles), fruits secs, jaune d'oeuf, dattes, millet, tahin, graines de potiron, mélasse, tofu. Transport de l'oxygène à travers le corps.

Calcium Lait, produits laitiers, lait de soja supplémenté, germes de soja, haricots, tofu, tahin, légumes à feuilles vertes. Solidité des os et des dents. Important pour la coagulation du sang et la contraction des muscles.

Zinc Graines, amandes, légumineuses, tofu, lait et produits laitiers, pain complet et pâtes. Fabrication des muscles et fonctionnement des enzymes.

Iode Algues et varech, légumes à feuilles vertes, lait et produits laitiers. Synthèse des hormones thyroïdiennes et développement du foetus.

Magnésium Noisettes, graines, légumineuses, tofu, fromage, yaourt, pain complet et pâtes. Fonctionnement des muscles, du système nerveux et des enzymes, participe à l'équilibre du calcium.

 Phosphore lait et produits laitiers, céréales complètes comprenant pain et pâtes complets, riz brun, graines, noisettes, légumineuses, tofu. Consolidation des os; important pour maintenir l'équilibre chimique du corps.

Sodium Sel, levure diététique, céréales, lait et produits laitiers, aliments salés. Maintien de l'équilibre aqueux ; fonctionnement des muscles et des nerfs.

Potassium Fruits et jus de fruits, pommes de terre et légumes. Equilibre du sodium ; fonctionnement des muscles et des nerfs.

Chlore Sel, levure diététique et aliments salés. Maintien de l'équilibre du sodium et du potassium.

Cuivre Céréales complètes, pain complet et pâtes, fruits secs, tofu, légumineuses, noisettes, graines. Fonctionnement des nerfs et des enzymes.

Sélénium Lentilles brunes et vertes, pain, noix de cajou et noix du Brésil. Fonctionnement des globules rouges.

LÉGUMES & FRUITS à privilégier selon la saison

 Ã‰TÉ

 Légumes : Aubergines Ail nouveau Artichauts Basilic Bettes Carottes nouvelles Céleri branche Champignons de Paris Chou-fleur Concombres Cornichons Courgettes Échalottes Épinards Fenouils Haricots plats Haricots verts Oignons nouveaux Patissons Persil Petits-pois Pissenlits Poivrons rouges Poivrons verts Pommes de terre nouvelles Radis roses Radis noirs Roquette Salades vertes Tomates

Fruits  : Abricots Brugnons Cassis Cerises Figues Fraises Framboises Groseilles Melons Mûres Myrtilles Nectarines Pastèques Pêches

AUTOMNE

Légumes Ail Artichauts Aubergines Avocats Betteraves rouges Bettes Carottes Céleri branche Céleri rave Chou-fleur Choux de Bruxelles Concombres Champignons forestiers Cornichons Courgettes Échalottes Endives Épinards Fenouils Giraumons Haricots plats Haricots verts Navets Oignons Persil Pissenlits Poireaux Poivrons rouges Pommes de terre Potirons Radis roses Radis noirs Salades vertes Tomates

Fruits Amandes Ananas Bananes Châtaignes Citrons Figues Noisettes fraîches Noix fraîches Poires Pommes Prunes Raisins

HIVER

Légumes Ail Avocats Betteraves rouges Broccolis Carottes Céleri rave Champignons de Paris Choucroute Chou blanc Choux de Bruxelles Chou rouge Chou vert Échalottes Endives Haricots en grains Lentilles Mâche Maïs Navets Oignons Persil Poireaux Pois chiches Pommes de terre Potiron Fruits Amandes Ananas Bananes Châtaignes Citrons Clémentines

Fruits secs (abricots, dattes, figues, pruneaux, raisins) Kiwis Litchis Noisettes sèches Noix sèches Oranges Pamplemousses Pommes

PRINTEMPS

 Légumes De Mars à Mai : idem Hiver + Pissenlits A partir de

 Mai-Juin : idem Eté + asperges

Fruits De Mars à Mai : idem Hiver

A partir de Mai-Juin : idem Eté En toutes saisons Algues Céréales variées (semoule de blé, riz, boulghour, quinoa, sarrasin, pilpil, polenta, épeautre, millet, etc.) Fines herbes Graines germées

Et aussi : Pâtes Patés végétaux Tartes salées Tartes sucrées Tofu

Un beefsteak, une côtelette, un morceau de viande dans notre assiette n'est pas une matière de provenance innocente mais a appartenu à un animal, un être sensible capable de souffrir, élevé dans des conditions lamentables - bien loin du mythe de l'animal paissant paisiblement dans une prairie - et conduit dans la souffrance et la peur à l'abattoir, après une trop courte vie. Ce n'est pas simplement un morceau de viande que nous avons en bouche mais aussi et surtout un "morceau" d'ANIMAL.

Les animaux, comme l'homme, possèdent un système nerveux, une moelle épinière, véhicules de la douleur, et subissent également le stress d'événements d'ordre psychique. Par exemple arracher le veau à sa mère quelques jours après sa naissance entraîne des troubles chez l'un et l'autre. La plupart des éleveurs considèrent les animaux comme de la marchandise et se révèlent imperméables à la souffrance animale. Pourtant, comment rester insensible devant ces petits veaux attachés "à vie..." dans l'obscurité, dans des boxes exigus, où il leur est impossible de se retourner ni de se coucher, la tête prise dans un carcan, d'où ils ne sortiront que pour être menés à l'abattoir ?

Les exemples ne manquent pas, tous plus révoltants les uns que les autres : batteries de poulets et de poules pondeuses, batteries de porcs, gavage des oies et canards... Avez-vous remarqué que dans nos campagnes les pâturages disparaissent au profit des champs et que les animaux en liberté s'y font de plus en plus rares ? L'élevage industriel ne se pratique pas au pré !...
Le comble c'est que l'on tue et jette des masses d'animaux en surproduction afin de faire remonter les cours. 2,5 millions de poules pondeuses ont ainsi été sacrifiées, en Bretagne se furent des milliers de porcelets, etc.

La triste existence des animaux dits de consommation, quels qu'ils soient, se termine par une mort pas toujours aussi "propre" qu'on voudrait nous le faire croire ! Pourtant le meurtre et la souffrance animale inspirent à la plupart d'entre nous tristesse et pitié. Combien seraient capables de tuer et débiter sur pied un animal ? Si nous étions obligés de tuer nous-mêmes les animaux que nous mangeons, beaucoup renonceraient à consommer de la viande.
La pratique du meurtre alimentaire favorise la violence dans les mœurs. Ceux qui restent insensibles devant la souffrance animale seront-ils profondément touchés par la misère humaine ? Chaque jour en France, plusieurs millions d'animaux sont abattus dans le but de satisfaire nos habitudes alimentaires.

Le plaisir du goût : Comment accepter que la naissance, la vie et la mort d'un animal ne trouvent de justification que dans le plaisir de la table, pour flatter notre palais ? Les amis des animaux, s'ils sont logiques, s'ils vont au fond des choses, ne peuvent continuer à être complices de cette misère animale qui n'est pas une fatalité.

Mais pourquoi donc continuer à manger les animaux ? La santé ?
Dans l'esprit de bien des gens, le végétarisme évoque anémie, carences, privations ou un quelconque dogme religieux. Bien au contraire, des études scientifiques de plus en plus nombreuses démontrent les bénéfices pour la santé de régimes à base de fruits et de légumes. Une étude suivie sur 12 ans, portant sur 6115 végétariens et 5015 omnivores britanniques a montré une mortalité précoce, toutes causes confondues, de 20% plus faible chez les végétariens (mortalité par cancer réduite de 39 %).
La viande bonne pour la santé ? : les lits des hôpitaux ne sont-ils donc occupés que par des végétariens ?

De nombreux et éminents naturalistes l'ont constaté : l'homme n'a pas la constitution d'un carnivore ni même d'un omnivore. Cuvier le célèbre naturaliste a dit : "l'anatomie comparée nous enseigne qu'en toute chose, l'homme ressemble aux animaux frugivores et en rien aux carnivores". Pour être consommée par le non-carnivore qu'est l'homme, la viande ne doit être mise en vente qu'après 8 jours de décomposition pour "l'attendrir", puis cuite ou hachée .

Et les protéines, alors? Question-clé qui angoisse bien des candidats au végétarisme. Il faut en terminer une bonne fois avec ce préjugé tenace qui tend à associer protéines et viande exclusivement. Le règne végétal est tout aussi capable d'apporter, en qualité et en quantité, les protéines et acides aminés nécessaires à notre organisme. Nous sommes plus d'un million de végétariens en France, parfois depuis plusieurs générations, et des centaines de millions dans le monde pour le prouver. Du point de vue nutritionnel, peu importe que la source de protéine soit végétale ou animale, seule compte l'efficacité. Des sportifs de haut niveau suivent une alimentation végétarienne pour améliorer leurs performances. Il faut noter que les consommateurs de viande absorbent en moyenne le double de la ration protéique recommandée ! Cet excès est préjudiciable à la santé et favorise les maladies de pléthore : arthritisme, maladies cardio-vasculaires, cancers ...

Quelque chose vous retient encore ? La tradition... "On a toujours fait ainsi". Oui, il y a en l'homme en général une résistance au changement, injustifiée. La tradition d'aujourd'hui a remplacé une tradition plus ancienne qui elle-même a remplacé ... On arrive à la poule au pot d'Henri IV et l'on pourrait continuer ainsi jusqu'à notre ancêtre mangeur de fruits et de graines. Si le "on a toujours fait ainsi" avait été respecté, nous pourrions rayer du dictionnaire les mots "confort"," loisir", "vacances" etc. De même, exista la tradition du sacrifice humain pour apaiser les dieux... La tradition a des limites !

Notre façon de penser a été déformée depuis des siècles par cette soi-disante nécessité de manger de la viande, et maintenant par l'intox intensive de la puissante industrie de la viande et de ses lobbies.

La vitamine D est essentielle au maintien de l'équilibre phosphocalcique de l'organisme.

  • Elle facilite l'absorption du calcium et du phosphore dans l'intestin grêle.
  • La carence en vitamine D conduit chez le nourrisson ou l'enfant au rachitisme, chez l'adulte à l'ostéomalacie (ramollissement des os).
  • Elle accroît la mobilisation de ces minéraux à partir des os.
  • De fortes doses de vitamine D entraînent une décalcification du tissu osseux.
  • Elle agit sur les reins en augmentant la réabsorption rénale du calcium et du phosphore.

Ces processus servent à maintenir les concentrations sanguines de calcium et de phosphore à des niveaux essentiels pour une activité neuromusculaire normale et une minéralisation satisfaisante des os. Il n'y a pas d'évidence que la vitamine D intervienne directement dans la minéralisation des os ; elle agit plutôt en assurant les concentrations adéquates de calcium et de phosphore nécessaires à la formation du tissu osseux.

Il existe 2 formes
fondamentales de vitamine D :

D2 (ergocalciférol) : présente chez les champignons et levures.

 

D3 (cholécalciférol) : synthéthisée chez les animaux.

 

Mécanismes de production :

- La vitamine D2 est synthétisée dans les champignons et levures sous l'action du rayonnement ultraviolet ; quand elle est absorbée par un animal, elle est convertie en vitamine D3 par certaines cellules du foie.

- La vitamine D3 est normalement synthétisée sous l'action du rayonnement ultraviolet par les cellules de l'épiderme, à partir d'un dérivé du cholestérol ; elle est ensuite transformée en sa forme active par le foie (calcifédiol) puis par les reins (calcitriol).

 

Tiré de ce site : http://www.vegetarisme.fr/Vegetarisme/index.php



26/08/2008
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